Actualités Intelligence RH Chasse aux candidats passifs : un travail de fond

Chasse aux candidats passifs : un travail de fond

23 septembre 2019

En France, 1 recrutement sur 3 résulte d’une chasse aux candidats passifs*. Qui sont-ils ? Où les trouver ? Comment les atteindre ?

Candidats passifs : des consommateurs exigeants

55%* des salariés à plein temps sont ouverts à de nouvelles opportunités. La majorité des candidats en veille (54%*) visent un meilleur salaire. Les perspectives d’évolution et la nature du travail font également partie des motivations. Pour mener à bien cette recherche d’emploi « en dilettante », les candidats passifs utilisent en moyenne 21* sources différentes dont :

  • les réseaux sociaux professionnels : 63%*
  • le bouche-à-oreille : 59%*
  • les joboards : 58%*
  • les sites web d’entreprise : 36%*
  • les cabinets de recrutement : 27%*

La quête d’un nouveau poste s’assimile ainsi à l’acte d’achat. Le candidat se renseigne sur l’entreprise de la même façon qu’il le ferait avant d’acheter une voiture ou une maison.

Les réseaux sociaux, manne de professionnels en veille

76%* des utilisateurs LinkedIn sont passifs et 63%* d’entre eux recherchent des opportunités d’emploi via les réseaux sociaux professionnels. Les recruteurs ont donc tout intérêt à soigner leur marque employeur et en priorité leur présence en ligne.

Le recrutement social entre peu à peu dans les mœurs chez les RH. Un recruteur sur trois diffuse déjà ses offres sur les réseaux sociaux et 18% des décideurs n’ayant pas encore franchi le pas envisagent de le faire en 2016. Des disparités subsistent néanmoins selon les générations : 66% des moins de 35 ans les considèrent comme un levier de sourcing important voire essentiel, contre 36% pour les 50 ans et plus.

Comment attirer les talents déjà en poste

Très courtisés, les meilleurs profils ayant déjà un emploi n’en restent pas moins à l’écoute du marché. Mais quitter son poste pour rejoindre une entreprise concurrente n’a rien d’anodin, surtout si c’est un CDI et que tout se passe bien. Pour convaincre la perle rare, les recruteurs doivent lui apporter une réponse sur mesure. Rémunération, avantages sociaux, conditions de travail permettant de concilier carrière et vie personnelle : la mission d’un cabinet de chasseurs de tête consiste à identifier l’argument auquel la recrue potentielle sera la plus sensible. Ce travail d’investigation en amont est essentiel pour faire du candidat passif un candidat réceptif.

Hubert LEVESQUE +33 1 70 36 87 00 hlevesque@boldexecutives.com